Emmanuel Macron à la Sorbonne : “Il nous faut une nouvelle initiative européenne de Défense”


Sept ans après la “Sorbonne 1” Emmanuel Macron revient, ce jeudi 25 avril, dans la prestigieuse université parisienne. Le président de la République doit y tenir, à partir de 11 heures, un discours d’environ 90 minutes sur une Europe “plus souveraine et plus puissante”, alors que son camp patine à six semaines des européennes.

Les infos à retenir

⇒ Macron prononce un discours à la Sorbonne depuis 11h15

⇒ Macron : “Notre Europe peut mourir”

⇒ Macron plaide une nouvelle “initiative européenne de Défense”

11h45

Macron : “Il nous faut une nouvelle initiative européenne de Défense”

Le président français va inviter les Européens à bâtir un “concept stratégique” de “défense européenne crédible”. Cela nécessite “une capacité européenne de cybersécurité et de cyberdéfense”, a-t-il déclaré.

11h43

Macron : “Il faut sortir de notre minorité stratégique”

Emmanuel Macron a prôné, jeudi, une “Europe puissance” qui “se fait respecter” et “assure sa sécurité” afin de mettre fin à notre “minorité stratégique”.

11h41

Macron : “Nos valeurs, notre culture sont menacées”

La “démocratie libérale” de l’Europe et ses valeurs sont “de plus en plus critiquées” et “contestées”, prévient Emmanuel Macron.

11h38

Macron : “Nous devons revoir nos règles commerciales”

Le président de la République a estimé que l’Europe devait revoir son “modèle de croissance” et donc “nos règles commerciales” face aux Etats-Unis et à la Chine notamment.

11h33

Macron : “Notre Europe peut mourir”

“Mon message d’aujourd’hui est simple (…): nous devons être lucide aujourd’hui sur le fait que notre Europe est mortelle, elle peut mourir”, a déclaré le président français. “Cela dépend uniquement de nos choix mais ces choix sont à faire maintenant” car “à l’horizon de la prochaine décennie, (…) le risque est immense d’être fragilisé voire relégué”, a-t-il ajouté.

11h25

Macron : “l’Europe a réaffirmé l’existence de ses frontières”

Sur la question de l’immigration, le chef de l’Etat a estimé que l’Europe avait, ces dernières années, “réaffirmé l’existence de ses frontières”. “Un acquis essentiel” car “il n’y a pas de souveraineté sans frontières”, a-t-il déclaré.

11h21

Macron : “notre Europe a avancé”

Le président de la République a estimé que l’Europe “avait avancé” ces dernières années malgré les crises internationales, comme la guerre en Ukraine ou la pandémie de Covid-19. L’idée de souveraineté s’est “imposée” au sein de l’UE, a-t-il estimé.

11h09

Glucksmann critique la “faillite stratégique” de Macron

Raphaël Glucksmann, tête de liste du Parti socialiste et de Place publique aux européennes, a tracé mercredi à Strasbourg les grandes lignes de son projet Europe 2030 , cognant largement sur la “faillite stratégique” d’Emmanuel Macron.

Devant plus de 600 personnes, l’eurodéputé a promis de “donner à l’Europe les moyens de se défendre” face à Vladimir Poutine, taclant au passage le président de la République. Il a notamment rappelé qu’en août 2019, Emmanuel Macron avait plaidé pour un rapprochement entre l’Union européenne et la Russie, appelant à retrouver la “confiance” dans un ordre international en “recomposition”. Pour l’essayiste, pro-européen convaincu, “cette faillite stratégique a tué le discours de la Sorbonne” qu’avait tenu le chef de l’Etat en 2017, et qu’il a reconnu avoir à l’époque apprécié.

11h00

Marine Le Pen autour de 35% des intentions de vote en 2027

Si la présidentielle avait lieu dimanche, Marine Le Pen arriverait très largement en tête au premier tour avec autour de 35% des voix quelle que soit la configuration à gauche et dans le camp macroniste, selon un sondage Ifop-Fiducial pour Le Figaro magazine et Sud Radio.

La déjà triple candidate à la présidentielle obtiendrait 34% des voix au premier tour dans l’hypothèse où Édouard Philippe (24%) serait candidat de l’actuelle majorité présidentielle et avec quatre candidatures séparées à gauche, dont Jean-Luc Mélenchon pour LFI, crédité de 13% dans cette configuration.

10h40

Un mauvais sondage pour Macron

Une majorité de Français (57%) doute de l’influence réelle d’Emmanuel Macron sur le fonctionnement et les décisions prises par l’Union européenne depuis 2017, selon un sondage Elabe publié jeudi pour BFMTV.

Seuls 42% des Français estiment que le chef de l’État a eu “une influence réelle sur le fonctionnement et les décisions prises par l’Union européenne” depuis 2017. L’électorat d’Emmanuel Macron porte un regard très positif sur son rôle (70%), alors que la majorité des électeurs de gauche (56%) et d’extrême droite (68%) sont plutôt négatifs.

10h30

Qui est invité à la Sorbonne ?

Emmanuel Macron prendra la parole devant les ambassadeurs des 26 autres Etats-membres de l’UE, la délégation de la Commission européenne en France, des chefs d’entreprise, des étudiants et des chercheurs.

Il a aussi invité les eurodéputés français mais son discours tombera en pleine session plénière du Parlement européen, la dernière avant les européennes (du 6 au 9 juin), où une série de textes importants doivent être adoptés.

10h27

Une conférence de presse de Bardella

En écho au chef de l’Etat, Jordan Bardella tiendra dans l’après-midi une conférence de presse pour présenter son programme et tenter ainsi d’imposer un duel au sommet.

10h21

Un discours déjà critiqué par ses adversaires

Pour ses adversaires, Emmanuel Macron passe surtout à l’offensive à un moment où son camp, emmené par l’eurodéputée Valérie Hayer, peine à se frayer un chemin dans la campagne. La liste RN menée par Jordan Bardella reste largement en tête des intentions de vote, avec douze à quinze points d’avance sur Valérie Hayer, selon les enquêtes.

“C’est un discours électoral”, martèle l’eurodéputé sortant RN Thierry Mariani. “Il utilise encore son rôle de président pour faire campagne”, renchérit la tête de liste LFI, Manon Aubry.

Le communiste Léon Deffontaines a demandé jeudi matin sur franceinfo que le discours du président soit “décompté dans le temps de parole de Valérie Hayer”.

10h19

Le message du président

“On est dans un moment où se conjuguent beaucoup de crises (..) L’intuition, la volonté du président, c’est de se dire que, dans ces moments-là, il est possible de faire avancer des propositions et de faire des pas importants”, résume un conseiller présidentiel.

Avec quel objectif ? “Influer sur l’agenda” de la prochaine Commission européenne à l’issue des élections de juin, assure la présidence, qui réfute toute tactique électoraliste. “C’est un moment institutionnel d’un chef d’État, qui n’engage pas simplement la parole de sa sensibilité politique, mais la parole d’un pays”, a-t-on insisté.





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