La Chine qualifie de « pure invention » les soupçons d’espionnage émis par l’Allemagne

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L’eurodéputé allemand Maximilian Krah, membre du parti d’extrême droite Alternative für Deutschland, à Berlin, le 24 avril 2024. FABRIZIO BENSCH / REUTERS Pékin a qualifié, vendredi 26 avril, de « pure invention » les soupçons d’espionnage émis par Berlin après l’arrestation cette semaine en Allemagne de quatre Allemands suspectés de travailler pour le compte des services secrets chinois. La Chine a également évoqué « des accusations sans fondement » par la voix de son ministère des affaires étrangères. C’est dans ce contexte que l’ambassadrice allemande à Pékin, Patricia Flor, a dit avoir été convoquée jeudi par les autorités chinoises. « C’est un geste qui en dit long, mais après tout c’était une bonne opportunité pour expliquer certaines choses », a rapporté la diplomate. « Nous ne tolérons pas l’espionnage, peu importe de quel pays il provienne », a-t-elle déclaré. « Le parquet général fédéral dirige l’enquête. A la fin, ce sera un tribunal indépendant qui se prononcera sur l’accusation », a ajouté Mme Flor. Trois des quatre suspects évoluaient dans le milieu de la recherche scientifique et auraient collecté des informations sur des « technologies innovantes pouvant servir à des fins militaires », selon le parquet allemand. Lire aussi | Article réservé à nos abonnés En Chine, le renseignement sort de l’ombre Ajouter à vos sélections L’assistant d’un eurodéputé arrêté Le dernier, un ressortissant allemand d’origine chinoise nommé Jian G. par le parquet, a été interpellé mardi. Il travaillait depuis 2019 comme assistant de l’eurodéputé allemand Maximilian Krah, tête de liste du parti d’extrême droite Alternative für Deutschland (AfD) pour les élections européennes de juin. Jian G. est soupçonné d’avoir espionné des opposants chinois en Allemagne et d’avoir partagé des informations sur le Parlement européen avec un service de renseignement chinois. Un porte-parole du Parlement européen a annoncé « sa suspension » avec effet immédiat, « compte tenu de la gravité des révélations ». M. Krah a annoncé sur X qu’il mettrait un terme aux relations de travail avec son assistant « si les accusations s’avéraient fondées ». L’élu est par ailleurs cité dans l’affaire révélée par la Pologne et la République tchèque de corruption d’élus européens favorables à la Russie : il a reconnu au début du mois d’avril être apparu à deux reprises sur le site Web Voice of Europe – un site enregistré à Prague et fermé par les autorités tchèques, où étaient relayées des informations prorusses et des critiques de l’aide occidentale à l’Ukraine –, mais ne pas avoir « reçu d’argent pour cela ». « La Chine s’oppose résolument à toute diffamation et calomnie à son encontre », a déclaré le porte-parole du ministère des affaires étrangères chinois. Pékin « demande à l’Allemagne de rester vigilante quant aux tentatives de nuire aux relations bilatérales » et « de mettre fin à la farce politique anti-Chine », a-t-il poursuivi. Lire aussi | Article réservé à nos abonnés La Chine mise en cause à Bruxelles pour le piratage de l’ordinateur d’une parlementaire Ajouter à vos sélections Le Monde avec AFP Réutiliser ce contenu

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Author : News7

Publish date : 2024-04-29 11:23:38

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